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Petits bouts de nous
Petits bouts de nous
15 janvier 2014

CULTIVER LE BON

Être positif sans être naïf, constructif sans fausse illusion, comment s'approcher de l'optimisme lucide, celui qui prend racine dans la confiance en soi et le plaisir de vivre. Celui où c'est l'état d'esprit qui change tout, celui où nous sommes maître du jeu. Il y avait la pensée positive, il y a maintenant, la " science du bonheur".

Depuis une dizaine d’années la psychologie positive étudie les conditions et les processus qui contribuent à l’épanouissement et au fonctionnement optimal des individus. Popularisée à la fin des années 90 par les travaux du chercheur américain Martin Seligman, cette discipline a beaucoup à nous apprendre car elle nous aide à comprendre scientifiquement ce qui nous rend heureux et ce qui favorise en nous le sentiment de bien-être. Et ça, ça me branche a fond la caisse, je pourrais m'y connecter jusqu'à plus soif.

Pourquoi certains sont capables de rebondir après un échec et d'autres pas ? Lors d'une recherche sur 1200 collégiens interrogés : il a été observé que ceux qui avaient le meilleur niveau d’optimisme étaient moins anxieux et avaient plus de facilités à surmonter leur échec que les élèves pessimistes. Les optimistes avaient par ailleurs moins peur d’échouer et cette attitude leur a permis de rebondir plus facilement que les autres. Le second volet de l’étude a montré que le fait d’avoir une vision optimiste du monde, permettait d’inhiber le fait de penser ne pas être bon dans un domaine particulier. Et voilà comment dès le plus jeune âge, il est facile de partir avec du plomb dans les poches...

La psychologie positive nous apprend à focaliser notre attention sur nos forces et pas uniquement sur nos faiblesses. Elle nous aide aussi à comprendre les bienfaits qu’on peut tirer des bonnes choses qui nous arrivent dans la vie et que nous sommes parfois incapables de percevoir parce que nous sommes happés par  la négativité ambiante. En prenant conscience de cela nous ne sommes plus tournés vers  le passé et vers l’inconscient, mais vers l’instant présent et le futur. Il faut noter que l'être humain semble s’habituer aux bonnes choses de l’existence. Il ne sait plus les reconnaître à leur juste valeur. La psychologie positive nous aide à prendre conscience de l’impact des émotions positives dans notre vie, mais elle peut aussi nous aider à mieux gérer les aléas de la vie. Elle nous enseigne qu’il est important de se focaliser sur nos réussites plutôt que sur nos échecs, elle peut aussi nous aider à interpréter différemment les évènements auxquels nous sommes régulièrement confrontés.

 Voici ce que répond Sligman à :

  •  Que faut-il retenir du fonctionnement humain vu sous l’angle de la psychologie positive ?

-Je dirai que l’être humain a longtemps fonctionné en réaction à des conditions environnementales difficiles. D’une certaine manière, c’est toujours le cas, puisque nos sociétés occidentales sont face à une crise économique que nous semblons avoir du mal à maîtriser. Je pense que l’être humain pourrait apprendre à rééquilibrer sa vision du monde qui l’entoure en regardant ce qu’il y a aussi de positif dans l’existence. A force de regarder les informations ( souvent négatives ) nous ne percevons  plus les belles choses autour de nous, qui existent pourtant.  De mon point de vue, il y a par exemple beaucoup plus de personnes dignes de confiance, gentilles, honnêtes que de personnes qui ne le sont pas. Pourtant, nous avons souvent une tendance à généraliser l’omniprésence “des méchants”.

  •  Comment voyez-vous l’avenir êtes -vous optimiste ?

-Je suis optimiste parce que je considère qu’il y a des solutions pour chacun à chaque niveau de la société. Certes il semble que nous n’ayons qu’un pouvoir limité sur ce qui se passe à l’échelle mondiale, en tous les cas en ce qui me concerne, mais  je considère que beaucoup de choses dépendent de moi : l’attention que je porte aux autres, ma manière de voir les choses. Force est de constater que le bien-être ou le bonheur deviennent des sujets à la mode. Il y a eu des émissions TV, il y a des programmes d’accompagnement qui se mettent en place dans les entreprises, le modèle de la santé semble petit à petit venir compléter le modèle de la maladie et même l’Education Nationale se penche sur les problèmes que rencontrent les élèves afin de proposer des solutions et de comprendre ce qui se passe. Alors oui, les choses me semblent avancer et cela me rend optimiste. On peut être réaliste et optimiste, ce n’est pas contradictoire !

DSC03008

 

Marie Curie disait : " Dans la vie rien n'est a craindre, tout est a comprendre..."

 

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Commentaires
J
En effet, comprendre atténue bien des angoisses ...<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à la psychologie positive "je vais bien, tout va bien", ça marche pas mal mais il y a parfois des moments où jouer à l'autruche peut avoir des retombées difficiles ...<br /> <br /> <br /> <br /> Tu as raison de dire que le réalisme ne tue pas l'optimisme, il le tempère parfois !<br /> <br /> <br /> <br /> Tu vois par exemple, aujourd'hui j'ai mal partout après mes cinq jours de boulot intensif sur cette satanée bibliothèque relookée mais je suis vraiment (mais VRAIMENT) folle de joie car j'ai réussi - au delà de toute espérance - le challenge que je m'étais fixé ... AHAHAHA !<br /> <br /> <br /> <br /> Doux we et gros bisous.
Petits bouts de nous
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